Comment sortir des jugements sur soi

Ce matin, nous t’avons amené chez Palina.
C’est la première fois que tu vas passer une journée sans nous et ailleurs qu’à la maison.
Tu as 19 mois aujourd’hui.
Il pleut des cordes et dans mon cœur il pleut aussi.
Je n’ai pas envie de te laisser.
Et pourtant, j’ai tellement dit que j’avais besoin que tu sois gardé plus.
Je manque de moi.
Et je ne t’ai même pas encore dit “à toute“ que je manque déjà de toi.
Je t’aime tellement.
Je suis tellement mélangée à toi.
Palina, tu l’aimes beaucoup. Tu es content de la voir.
Tu vas vers elle.
Elle te prend dans les bras, vous regardez par la fenêtre, vous babillez déjà tous les deux.
Je sens une toute petite pique dans mon cœur.
Je ne vais pas être jalouse quand-même ?
Et puis même si… J’ai le droit de ressentir ce que je ressens !
En même temps, je suis contente que tu sois bien…
Je suis déjà vers la porte, au bout du long couloir.
Tu cours vers moi, je m’accroupis et tu viens te lover dans mes bras, tu me sers fort, j’aime cette sensation. “Encore ! “ Tu repars en courant à l’autre bout. Tu cours à nouveau dans mes bras. Et là Palina s’accroupit de l’autre côté du couloir et tu cours vers elle. Elle a les bras grands ouverts, tu ne t’y love pas mais tu te retournes et tu es contre elle et tu me regardes partir.
Je suis hallucinée, c’est toi qui fais la transition, avec amour et pudeur.
Bien-sûr que tu sens tout, alors tu crées des ponts d’amour entre nous tous.
On ferme la porte, j’essaie de te voir une dernière fois, mais tu as déjà disparu.
Je reste avec mes sensations.
Je ressens tout tellement fort. Des fois c’est difficile, vraiment…
Mais la sensibilité est une force immense.
Je pleure un peu dans la voiture. Ton papa me fait rire. Il est venu avec moi. J’ai demandé. Je n’avais pas envie de vivre ça toute seule.
Je reste tout le matin avec cette Aurélie qui est triste. L’autre, celle qui a tellement envie et besoin de temps pour elle a disparu. La maison semble si vide sans toi. Je mets des mots sur ce que je vis. Je reste avec. Et ça se transforme au cours de la matinée…

Et voilà… Une petite situation de la vie de tous les jours, où grâce à la CNV, je reste présente à mes sensations. Ce n’est pas un épisode de plus que je vis, où j’ai le cœur serré, où je ne sais même pas ce qui se joue, où je passe à autre chose sans rien voir. Un épisode qui fait un nœud de plus, que la vie me demandera de dénouer, un jour ou l’autre.

Grâce à la Communication NonViolente, …
… je passe de “Je me sens mal, fait chier !“ à “Il se passe quelque chose pour moi et c’est ça que je vis.“
… je passe de “Je sais pas ce qui m’arrive“ à “C’est difficile pour moi de quitter mon fils pour la journée.“
… je passe de “Mais, putain, c’est ce que tu voulais !“ à “Même si j’ai besoin de temps pour moi, je me sens triste de le quitter.“

Quand je m’offre cette douceur, je crée de la paix à l’intérieur de moi. Et il y a plus de chances pour que je passe une journée paisible, avec moi-même et avec les autres.

Et si je m’offre cette douceur, je peux l’offrir à d’autres, quoi qu’ils vivent : je passe de “Elle est grave, elle fusionne complètement avec son enfant“ à “C’est difficile pour elle de laisser son enfant, et je la comprends.“

En prenant soin de petits épisodes comme celui-ci, j’amène de la paix en moi et autour de moi. Et la paix, ça commence par là !

Et toi ? Est-ce que tu prends soin de toi, de ce qui se passe en toi ? Et si tu venais vivre cette expérience avec moi dans une séance d’empathie ? Contacte-moi pour prendre un rendez-vous ! Je me réjouis de cheminer avec toi !

Je m'offre le programme C'est la rentrée !

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